Pour des entrepreneurs comme Roger Dingledine et d’autres créateurs de logiciels d’anonymat sur le Web, cela signifie profiter d’une nouvelle attention.
Au cours de la semaine dernière, le trafic vers le projet Free Haven de Dingledine , où un logiciel gratuit permettant d’anonymiser les sessions Web est disponible, a grimpé en flèche pour atteindre une moyenne d’un quart de million de visites par jour au cours des derniers jours.
Et Anonymizer.com , basé à San Diego , qui vend une autre version de la protection en ligne, a déclaré jeudi avoir enregistré une augmentation de plus de 20 % des ventes de sa fonction de protection de l’identité en ligne.
Comme le montre ce boomlet, la demande de fonctionnalités d’anonymat sur le Web est en plein essor.
Le catalyseur de cette activité soudaine a été les révélations récentes selon lesquelles les moteurs de recherche Internet Yahoo, MSN de Microsoft et America Online ont fourni aux enquêteurs fédéraux des données sur les habitudes de recherche de leurs utilisateurs.
D’autres événements à l’intérieur et à l’extérieur du monde de la technologie ont également contribué à cette tendance, car de plus en plus de consommateurs et d’entreprises se rendent compte que le Web n’est plus le média non réglementé qu’il était autrefois.
As the Internet increasingly hosts more communications and information gathering, so grows law enforcement’s need to monitor the digital domain.
The public is also dealing with news reports about secret government wiretappings and jailing of U.S.-captured terror suspects in foreign prisons.
Discussing the popularity of his software, Dingledine said, « I think the main reason is that a lot of stories have been hitting critical mass together: anonymous blogging, wiretap worries … and people are starting to pick up on the fact that there are so many opportunities to collect personal information about them and their activities. »
Online forums are now full of Internet search users venting about their newfound paranoia regarding a once nonchalant act.
« La vie privée est de retour sous les feux de la rampe », a déclaré Lee Itzhaki, chef de produit d’Anonymizer.com.
Pendant ce temps, un récent sondage auprès de 1 000 internautes a conclu que plus de la moitié s’opposent à ce que les moteurs de recherche transmettent toute information au gouvernement.
Les trois quarts ne savaient pas que certains moteurs de recherche recueillaient des éléments aussi sensibles que l’adresse IP d’un visiteur, un numéro unique nécessaire pour utiliser Internet.
« Je suis intéressé de voir si les sociétés de recherche qui ont transmis des informations au gouvernement fédéral perdent une part de marché et/ou un nombre total de recherches à l’avenir en raison du partage de données avec le gouvernement », a écrit Danny Sullivan de Search Engine Watch .
Certaines entreprises profitent de cet état de fait. Chez Free Haven, la nouvelle paranoïa de recherche pourrait être le faiseur de pluie qu’elle recherche.
Le projet est en faillite, ayant épuisé sa dernière ronde de financement. Dingledine, bien qu’il ne perçoive pas de salaire, maintient le projet en cours, a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, à partir de jeudi, malgré des serveurs bourdonnants et une conscience publique amorcée pour son produit, il n’a pas eu de chance de trouver des financements supplémentaires.
« L’une des grandes questions du point de vue du projet Tor est maintenant de savoir où nous devrions aller ensuite – nous devons trouver de nouveaux sponsors pour financer d’autres travaux d’évolutivité et d’utilisabilité, car nous avons plus d’utilisateurs que nous ne pouvons en gérer actuellement », a déclaré Dingledine.
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